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Friday, 26 December 2008 |
Grischuk-Cheparinov
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Ce fut une partie très passionnante, au cours de laquelle les deux Grands Maîtres avaient des raisons de se battre pour le gain à des stades différents de la partie. A mon avis, Grischuk a gagné le principe de duel théorique du Gambit Anti-Moscou de la Défense Salve. Sa réaction à la nouveauté de Cheparinov (13…h5!) fut excellente, Alexander a correctement rejeté l’idée tentante d’amener le Roi sur le flanc Dame. Le raffiné 16.g3! créa une menace sur Bh3 et 0-0. La réponse des Noirs 16…Bb4 a produit un virtuose piège psychologique. Alexander n'a même pas envisagé de faire un grand roque dans la plupart des variantes, ce qui l'a empêché de faire le meilleur coup 17.Bh3! avec un gros avantage. Le fait est qu’après 17…c5 le meilleur coup des Blancs est 18.0-0-0!
Les mauvais coups 17.a3 et 17.Bg2 donnèrent aux Noirs l’initiative, et Cheparinov n’hésita pas à commencer la contre-attaque. De 18…e5! jusqu’au coup 45 le Bulgare mit la pression, et aurait pu obtenir à plusieurs reprises un avantage décisif. Il a par exemple manqué le 42…Kg5!
Une erreur spontanée 45…Kf6? (apparemment due à la fatigue) a à nouveau renversé la vapeur. Grischuk prit l’avantage mais ce fut insuffisant pour le gain. La conclusion de la partie est logique – accord pour une nulle. |
Gashimov-Jakovenko
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Dans cette partie le Russe a à nouveau réussi à survivre, ce qui est quelque peu surprenant, à en juger le déroulement de la partie. On a assisté à une discussion théorique compétente de la Caro-Kann. Gashimov sacrifia un Cavalier avec 17.Nxh6+! et développa une forte attaque. Le jeu rapide de Jakovenko suppose qu’il l’a également étudié à la maison. La ligne la plus passionnante commence avec 21…Bxf2!? 22.g6!, mais Dmitry décida de l’éviter. Avec 21…Qa6 il transposa en une finale difficile, et eut de la peine à la tenir. En règle générale, ayant en tête la complexité de la position, les deux joueurs l’ont excellemment bien gérée. Cependant, en y regardant de plus près on observe quelques défauts.
24…f6 était un peu trop optimiste, bien que sa réfutation 33.Ne5! (au lieu du 33.g6 de Vugar) 33…Nd7 34.Rf5+ Kh6 35.Ng4+!! Kxg6 36.Rd5! soit impossible à trouver pour un humain.
Le 35…Ne7 de Dimitry est clairement inférieur. Le correct 35…Bd6! 36.Rc6 Bb8 permet aux Noirs d’égaliser facilement, alors qu’après le coup écrit ils souffrent beaucoup. Pour être honnête, je ne peux toujours pas croire que les Blancs sont incapables de gagner la finale qui suit 38…Bxf2. Leur trio de Pions passés paraît très fort. C'est seulement mon intuition; je ne peux pas le prouver analytiquement, mais ... j’y crois vraiment.
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Inarkiev-Kasimdzhanov
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Rustam a fini de plaisanter avec la Sicilienne, et a joué sa bien-aimée Ruy Lopez et cela a merveilleusement bien marché ! La lutte posée a été secouée par le conflit sur le flanc Dame, durant lequel Ernesto fit une erreur. Au lieu du 22.Qe3 il avait un coup beaucoup plus fort – 22.Qe2!, commençant d’attaquer pour la case c4. Après le pauvre coup écrit, les Noirs développèrent une forte pression sur les deux ailes Comme les joueurs approchaient la crise de temps, Inarkiev initia un contre jeu pointu avec 39.Ng4, mais Kasimdzhanov évita habilement tous les pièges et conserva l’avantage. La résistance titanesque des Blancs a abouti à une égalité vers le 60ème coup, mais le Russe a alors commis une autre erreur : 63.Qe3?, permettant le simple 63…Nxg3! Les Noirs gagnent un Pion et le convertissent comme c’est écrit dans les livres
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Eljanov-Leko
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Le Grand Maître Ukrainien a manqué le gain. Il a conduit la première partie de la partie avec grande habilité, relevant la faiblesse des Pions centrés Noirs avec 28.Ne1! L’avantage des Blancs dans la finale était décisif, mais la technique d’Eljanov était de loin pas parfaite. Par exemple, les Blancs auraient pu créer les menaces décisives sur le Roi ennemi avec 39.h4! Plus tard dans la partie, ils n'ont plus eu de telles chances évidentes. Leko s’est défendu calmement et a mérité ce cadeau de fortune.
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Alekseev-Mamedyarov
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Le Grand Mâitre Azéri avait l’initiative tout au long de la partie. L’évaluation passa de “presque égal” à “les Noirs ont un clair avantage”, mais le moment critique survint au 35ème coup. Après le précis 35…Qf6! les Blancs auraient été en grande difficulté parce que parer l’attaque des Noirs est presque impossible. Cependant, Shakhriyar commit une erreur, après laquelle il ne pouvait que forcer la nulle par perpétuel.
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Wang Yue-Radjabov
Commenter les parties du Grand Maître Chinois est très facile. Il joue presque toujours d’une manière constante exceptionnelle et correcte et ne fait jamais d'erreurs évidentes. Le meilleur joueur d'Azerbaïdjan a joué dans un style semblable. Cela a abouti à une partie de haute qualité mais peu impressionnante. Les Noirs ont défendu avec succès une position légèrement inférieure mais très solide après l'ouverture.
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Akopian-Bacrot
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Dans une Sicilienne Rossolimo les Blancs n’ont pas réussi à restreindre la paire de Fous de l’adversaire, et furent forcés de se défendre. La partie se transposa logiquement en une finale avec un Pion de plus pour les Noirs, mais les Fous de couleurs opposées furent le facteur le plus important. Les tendances de nulle de la position étaient trop fortes. Bacrot fit de son mieux, mais il n’y avait pas grand chose à faire.
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